La Haute Cour d’Afrique du Sud a annulé lundi la décision du gouvernement d’accorder à l’ex-première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, l’immunité diplomatique pour l’agression d’une jeune femme.
Grace Mugabe était accusée d’avoir frappé le mannequin Gabrielle Engel avec un câble électrique dans une chambre d’hôtel de luxe où le mannequin devait rencontrer l’un des fils de Robert Mugabe.
Les faits remontent à août 2017. À cette époque, elle s’était vue accorder l’immunité diplomatique par le ministre des Affaires étrangers, grâce à la relation entre l’Afrique du Sud et le Zimbabwe.
Cette immunité lui permettait d’échapper aux poursuites déposées par Gabrielle Engel. Cependant, une décision de la Haute Cour a levé son immunité.
« C’est un jour important pour la justice et l’Etat de droit, qui démontre que personne n’est au-dessus de la loi », a déclaré James Selfie, le président du principal parti d’opposition, qui avait contesté l’immunité de Grace Mugabe.
L’avocat de Gabrielle, Willie Spies, pense que cette nouvelle décision ouvre la voie à des poursuites contre l’ex-première dame zimbabwéenne.
Robert Mugabe et son épouse ont participé lundi aux premières élections du pays depuis son éviction en novembre 2017.
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