Une semaine jour pour jour après la démission d’Abdelaziz Bouteflika, le Parlement algérien officialise la vacance définitive du pouvoir. À ce titre, conformément à la Constitution, le président du Conseil de la nation, la chambre haute algérienne, a été nommé président par intérim du pays ce mardi 9 avril.
La cérémonie de nomination d'Abdelkader Bensalah aura été expéditive : une demi-heure à peine. Récitation de quelques versets du Coran, hymne national, lecture d’un communiqué et voilà le président du Conseil de la nation nommé président par intérim, en l'absence de l'opposition, qui a boycotté la réunion du Parlement.
Un président aux prérogatives limitées. Il n’a pas le droit de modifier la Constitution ni d’opérer un remaniement gouvernemental et encore moins de décider par décret.
Un président, aussi, qui n'a que 90 jours pour organiser une élection présidentielle. Mais, qui a bon espoir : « Nous ferons le nécessaire afin que cette courte période, qui s’ouvre devant nous, permette à la nation d’entrer dans une nouvelle ère. Une ère durant laquelle le peuple algérien sera maître de son destin. Il choisira ses futurs dirigeants en toute liberté et démocratie », a-t-il affirmé.
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