Le gouvernement burkinabé a sanctionné des chefs des forces armées, suite à l’attaque contre la gendarmerie d’Inata survenue dimanche 14 novembre 2021 qui a enregistré 53 décès dont quatre civils.
Ont été relevés de leurs fonctions, le commandant du groupement des forces du secteur Nord qui englobe les régions du Centre-Nord, du Nord et du Sahel, en proie à des attaques terroristes répétées, et le commandant de la première région de gendarmerie qui couvre les groupements départementaux installés à Kaya, Ouahigouya, et Dori.
Toutefois, ces premières sanctions prises sont insuffisantes, selon certains analystes qui considèrent ces deux commandants comme des victimes collatérales de l’attaque d’Inata.
Le Président Roch Marc Christian Kaboré a promis qu’une fois l’enquête terminée, les personnes ayant failli à Inata feront l’objet de sanctions disciplinaires sans exception. « Je le précise : sans exception », a-t-il martelé, à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 17 novembre.
Pour lui, les dysfonctionnements qui minent l’armée du Burkina Faso sont inacceptables. « Nous devons mettre nos hommes dans toutes les conditions qui leur permettent d’affronter le terrorisme avec l’ensemble du courage et la détermination qu’il faut », a déclaré le chef de l’État. « Nous ne devons plus entendre parler des questions d’alimentation et des questions de primes dans notre armée », s’est-il indigné.
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