En effet, les dernières informations fournies par la Direction générale des douanes (DGD) mettent en évidence une baisse spectaculaire des exportations de fèves de cacao au troisième trimestre 2024.
Ce qui souligne les difficultés auxquelles cette filière stratégique est confrontée.
Un contraste entre 2023 et 2024 pour le Cameroun de Paul Biya
Avec un volume de fèves exporté de seulement 6 276 tonnes pour une valeur de 12,5 milliards de FCFA, le pays connaît une diminution significative de 71% par rapport à la même période en 2023.
Cette baisse significative représente une perte de 15 448 tonnes par rapport à 2023, ainsi qu'une diminution de 10,4 milliards de FCFA en valeur.
Ce retrait s'inscrit dans un contexte paradoxal, caractérisé par une augmentation historique du prix du kilogramme de fèves, atteignant 6 000 FCFA au cours de l'année.
Cette situation est en parfaite contradiction avec les ambitions optimistes exprimées par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, lors de la présentation de la campagne cacaoyère 2024-2025.
Le ministre avait ensuite mentionné des éléments positifs, mettant en évidence la qualité reconnue du cacao camerounais et un déséquilibre entre l'offre et la demande, qui devait bénéficier aux producteurs.
Cependant, l'année 2023 avait été pleine de promesses pour le secteur du cacaoyer au Cameroun.
D'après l'Institut national de la statistique (INS), 180 095 tonnes de fèves brutes ont été exportées par le pays, ce qui a entraîné une augmentation de 12,9% des revenus d'exportation.
Ces données constituaient à l'époque 12% des recettes d'exportation totales du Cameroun.
Les interrogations sur la résilience du secteur face aux variations du marché mondial et sur l'efficacité des politiques de soutien à la filière sont soulevées par la chute soudaine des exportations en 2024.
Cependant, l'année 2023 avait été pleine de promesses pour le secteur du cacaoyer au Cameroun.
D'après l'Institut national de la statistique (INS), 180 095 tonnes de fèves brutes ont été exportées par le pays, ce qui a entraîné une augmentation de 12,9% des revenus d'exportation.
Ces données constituaient à l'époque 12% des recettes d'exportation totales du Cameroun.
Les interrogations sur la résilience du secteur face aux variations du marché mondial et sur l'efficacité des politiques de soutien à la filière sont soulevées par la chute soudaine des exportations en 2024.
Ce revers constitue un défi majeur pour le gouvernement de Paul Biya, le cacao étant perçu comme un pilier potentiel pour la croissance économique du Cameroun.
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