Au Tchad, à Ndjamena, un appel à l'organisation d'une journée ville morte a été lancé, ce lundi, par plusieurs partis politiques, syndicats et associations de la société civile. Cette mobilisation vient en soutien des fonctionnaires en grève depuis six semaines parce que leurs salaires ont été réduits.
Un tour rapide sur les principales avenues et marchés de Ndjamena permet de constater que les échoppes et boutiques commençaient à ouvrir en ces premières heures de la matinée. Certains commerçants étaient, en effet, en train de préparer leurs étals.
Les banques, les stations-service, les alimentations ont aussi ouvert. Sur les principales avenues, des véhicules et des motocyclettes circulent, mais il n’y a pas de bouchons comme cela est le cas habituellement aux premières heures de la matinée.
Assis devant chez lui, un fonctionnaire lance sous forme de boutade : « Mais quelle ville morte vous cherchez à observer, du moment où les hôpitaux et écoles sont fermés depuis sept semaines ? Ceux qui circulent, ce sont ceux qui ont des impératifs de survie ».
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