Au Bangladesh, l'ancienne Première ministre et principale opposante au pouvoir vient d'être condamnée à sept ans de prison. Khaleda Zia a été reconnue coupable de détournement de fonds destinés à une association caritative. C'est la deuxième condamnation cette année pour l'une des plus importantes figures de la politique bangladaise des dernières décennies. Et cela devrait l'empêcher de participer aux élections parlementaires de décembre.
De notre correspondant régional, Sébastien Farcis
Cela pourrait représenter le coup de grâce pour l'une des plus importantes figures de la politique bangladaise des dernières décennies. Khaleda Zia a en effet déjà été condamnée en février à cinq ans de prison pour le détournement de 210 000 euros de fonds destinés à son association. Et les juges viennent d'y ajouter une peine de sept ans de détention, pour avoir empoché 328 000 euros de dons prévus pour une de ses associations.
L'ancienne Première ministre et dirigeante du principal parti d'opposition, âgée de 73 ans, se trouve déjà en prison depuis sa première condamnation et elle ne pourra certainement pas en sortir pour participer aux élections législatives de décembre.
La santé de Khaleda Zia s'est en plus détériorée ces derniers mois. Et son fils, héritier potentiel de sa formation nationalo-islamiste, ne peut lui succéder car il a également été condamné à perpétuité et vit en exil à Londres. Son parti du BNP a prévu d'importantes manifestations ce mardi 30 octobre pour contester ce qu'il considère être un procès politique destiné à écarter Khaleda Zia du pouvoir.
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