Quatre présumés trafiquants ont été arrêtés avec 14 kg d’ivoire dans la ville de Parakou au Nord du Bénin.
L'équipe conjointe composée des forestiers, des éléments de la brigade anti criminelle et ceux du commissariat de Banikanni à Parakou a mis la main sur 4 trafiquants d’ivoire le Mardi 28 Mars passé.
Ces derniers appartiennent sans nul doute à un réseau de criminels qui, par le passé, a abattu 2 éléphants, une espèce intégralement protégée par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin.
Les contrevenants à cette loi avaient en leur possession 4 ivoires, qu’ils voulaient échanger contre de l’argent au moment de leur arrestation.
Les forces de sécurité publique ont fait irruption sur les lieux et les ont arrêtés grâce au concours technique du Programme d’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (Aalf-Bénin).
A l'analyse des ivoires, il est constaté qu'il y a un éléphanteau parmi les 2 éléphants abattus provenant certainement des parcs nationaux. Les enquêtes sont en cours pour plus de précisions sur l’origine de ces 4 ivoires.
Les présumés trafiquants sont dans les mailles des forces de sécurité publique béninoise pour la suite de la procédure.
Une peine d’emprisonnement de 5 ans
Ces derniers pourraient écoper d’une amende de 100.000 à 800.000F Cfa et / ou un emprisonnement de 3 mois à cinq ans, selon les articles 153 et 154 de la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune au Bénin.
C’est la sanction que prévoit cette loi pour ceux qui font circuler des trophées ou des dépouilles sans certificat d’origine ; et ceux qui importent, exportent, réexportent ou commercialisent des animaux sauvages ou leurs trophées et dépouilles en dehors des cas permis.
L’article 166 dit que les complices comme les auteurs principaux sont punis et condamnés solidairement aux amendes, frais, dommages-intérêts et restitutions.
Le gouvernement étant très engagé dans cette lutte, il urge que les dispositions soient prises avec le Ministère du cadre de Vie, la Dgefc et le Cenagref pour le suivi de la procédure, surtout en matière d’assistance.
Les échos des parcs nationaux témoignent de ce que les braconniers sont décidés à en découdre avec les ressources naturelles, d’où la nécessité pour chaque partie prenante de jouer sans désemparer sa partition.
Avec Adissa Azize (Au Bénin)
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