Le lundi 20 novembre dernier, un instituteur en fonction dans une école à Sokou, dans la commune d’Ifangni, a échappé à un lynchage de la population. Il a été cité dans un dossier d’adultère où le cocufié est un soudeur.
Ce lundi, les populations de Sokou, un village d’Ifangni, ont investi la cour d’une des écoles de la localité. Elles étaient venues chercher un instituteur qui aurait couché avec la femme d’un soudeur. L’instituteur aurait passé un très mauvais quart d’heure, n’eût été la promptitude du chef du village qui s’est très vite déplacé sur les lieux pour calmer la foule surexcitée qui peine à entendre raison.
Dépassé par les événements et pour préserver la vie de l’instituteur, le chef du village a dû faire appel aux éléments du commissariat de la localité qui ont soustrait l’instituteur de la foule en colère, pour le garder à vue au commissariat.
Selon les informations rapportées par « Libre Express », tout est parti d’une confidence de la femme adultère qui a joyeusement confié à son mari, un soudeur, comment elle a eu des rapports sexuels avec l’instituteur du village. Elle a ensuite confessé aux membres de sa belle-famille que le vendredi 17 et le dimanche 19 novembre, elle était dans une maison de tolérance avec l’instituteur en question.
« Il n’a pas abusé de moi. Il m’a dragué quand je suis allé vendre dans l’école et nous avons échangé les contacts », a -t-elle confié selon les propos rapporté par le média.
Après l’interrogatoire mené par les éléments de la police républicaine de l’arrondissement de la localité, il a été demandé au mari cocufié d’aller « remettre » son désormais ex épouse à ses parents. Malgré la gestion de la situation par la police républicaine, les populations continuent à menacer de mort l’instituteur pris au piège par son libido mal canalisé et mal maitrisé.
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