Quatre ministres
(Administration territoriale, Justice, Agriculture et Environnement) ont été
remplacés, mais les occupants des principaux postes restent en place. Le
président de la transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a
procédé le dimanche 25 juin à un remaniement partiel du gouvernement, qui
compte le départ de quatre ministres, dont ceux chargés de la Sécurité et de la
Justice, a indiqué le secrétaire général du gouvernement.
Jacques Sosthène
Dingara, lisant un décret à la télévision publique, a notamment annoncé le
remplacement du ministre en charge de l’Administration territoriale, de la
Décentralisation et de la Sécurité, le lieutenant-colonel Boukaré Zoungrana,
par Émile Zerbo. « Nous notons l’arrivée d’Edasso Rodrigue Bayala (Justice),
d’Ismaël Sombié (Agriculture) et de Roger Barro (Environnement) », a-t-il
poursuivi.
Les postes clés
(Défense, Mines, Finances, Affaires étrangères) du gouvernement de la
transition formé en octobre 2022 ne changent pas d’attribution.
Élections
prévues pour juillet 2024
Le gouvernement du
pays, en proie à des violences jihadistes, doit organiser des élections en
juillet 2024 pour un retour des civils au pouvoir. Le retour à un régime
démocratique au Burkina Faso, ainsi qu’au Mali et en Guinée, fera l’objet de
toutes les attentions lors de la prochaine réunion de la Communauté économiques
des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), prévue le 9 juillet en
Guinée-Bissau.
Selon le président
ivoirien Alassane Ouattara, les élections sont « un impératif pour toute
l’Afrique de l’Ouest, en particulier pour la Côte d’Ivoire, pays voisin de ces
trois nations, et qui y a soutenu tous les efforts de sortie de crise ». Les
trois pays sont toujours suspendus de l’institution ouest-africaine et de
l’Union africaine (UA).
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