
Bien que les jihadistes aient exercé un contrôle sur de vastes zones du Burkina Faso pendant plusieurs années, leurs attaques dans les villes demeuraient peu fréquentes. Cependant, la semaine dernière, ils ont fait irruption pendant plusieurs heures à Djibo, une grande ville du Nord, tuant des dizaines de soldats et de citoyens.
« Selon un résident contacté par téléphone, les terroristes ont commencé par assaillir le camp militaire et le poste de gendarmerie avant d'occuper différents lieux pendant plusieurs heures. » « Des échanges de tirs ont eu lieu pendant plusieurs heures, mais on ne sait pas si des civils ou des militaires ont été tués. » « C'est eux [jihadistes] qui tenaient les rênes de la ville, car ils étaient les seuls à être dehors. » « Personne n’a osé sortir », a-t-il ajouté, en soulignant que « les habitants sont restés confinés chez eux pendant deux jours ».
Des jihadistes ont été libérés de la prison.
D'après un autre résident contacté par l'AFP, « les terroristes ont mis le feu à de nombreux services publics et privés avant de libérer les prisonniers de la maison d'arrêt et de correction » de Diapaga, où étaient détenus plusieurs individus soupçonnés d'actes jihadistes. Des vidéos de propagande de l'assaut, enregistrées par les attaquants, ont circulé sur les plateformes sociales, mettant en évidence la libération de prisonniers.
Selon un troisième résident, les attaquants, « venus en masse sur des motos », ont aussi vandaliser des édifices publics et mis le feu à des magasins et boutiques.
D'après un autre résident contacté par l'AFP, « les terroristes ont mis le feu à de nombreux services publics et privés avant de libérer les prisonniers de la maison d'arrêt et de correction » de Diapaga, où étaient détenus plusieurs individus soupçonnés d'actes jihadistes. Des vidéos de propagande de l'assaut, enregistrées par les attaquants, ont circulé sur les plateformes sociales, mettant en évidence la libération de prisonniers.
Selon un troisième résident, les attaquants, « venus en masse sur des motos », ont aussi vandaliser des édifices publics et mis le feu à des magasins et boutiques.
À la fin mars, une attaque du GSIM à Diapaga a entraîné la mort de plusieurs dizaines de soldats et de civils auxiliaires de l'armée burkinabè. Ce groupe, venant de cette zone frontalière du Bénin, effectue des incursions dans le parc national béninois du W. En avril, une attaque menée par des combattants venus du Burkina Faso a coûté la vie à 54 militaires béninois.
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