C’est sa première prise de parole depuis l’incident de tir de la garde présidentielle et la polémique qui s’en est suivie.
Une semaine après l’incident de tir à la roquette dans la cour de la télévision nationale, le capitaine Ibrahim Traoré est apparu sur les mêmes lieux, souriant et décontracté, selon des images publiées par la Présidence du Faso.
Il a indiqué que le tir s’est produit « dans le cadre de la relève » des gardes chargés d’assurer la sécurité des lieux. « (…) En voulant vérifier un certain nombre de choses, malheureusement quelqu’un a fait partir le coup », a-t-il ajouté.
Le capitaine a rassuré que les blessés suite à cet incident ont été pris en charge par l’équipe médicale de la présidence du Faso et « ont quitté l’hôpital ».
Le président du Faso a affirmé que ses ministres et lui n’ont pas fui la salle du conseil des ministres, lors de cet incident de tir à la télévision publique, comme l’ont rapporté des médias occidentaux qu’il a qualifiés de « menteurs ».
« Il n’en est absolument rien. Nous sommes là. L’incident s’est passé pendant qu’on était en conseil des ministres. Si les gens avaient fui, après le conseil il n’y aurait pas eu de point de presse. Il ne faut pas écouter ces individus qui cherchent à distraire les gens. Nous, on ne fuit pas. On ne recule pas, on n’abandonne pas. Ils ont raconté ce qu’ils veulent », a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré.
Pour ceux qui ont estimé qu’il s’agit d’une « vacance du pouvoir, ils n’ont qu’à venir prendre », a dit le chef de l’Etat et de rassurer : « Les mouvements d’humeur, c’est faux ».
Après l’incident de tir à la roquette, une polémique s’est emparée de la toile sur la présence ou non du président du Faso à Ouagadougou.
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