Au Burundi, 20 civils ont été tués vendredi soir 22 décembre lors d'une attaque contre un poste frontière menée par l'organisation RED-Tabara.
Dans sa revendication, ce groupe armé, qui indique combattre « pour un État de droit », affirme avoir tué 9 militaires et un policier. Les autorités ont diffusé un communiqué dans lequel elles indiquent que des enquêtes sont en cours pour identifier les terroristes et le traduire devant la justice.
C'est dans la localité de Vugizo, à la frontière avec la RDC, à 20 kilomètres seulement de la capitale économique Bujumbura, que cette attaque a été menée en début de soirée vendredi.
Dans son communiqué, le gouvernement condamne un « acte ignoble et barbare contre des populations civiles ». Pour les autorités, les combattants du RED-Tabara ont visé « 9 ménages » et tué « 12 enfants, 3 femmes et 5 hommes, dont un policier ».
C'est sur X que l'organisation armée a revendiqué avoir « attaqué le poste frontière de Vugizo et tué 9 militaires et un policier. »
#Burundi: bilan contradictoire entre le gouvernement et les rebelles du ?@Red_Tabara? sur l’attaque de la localité de Vugizo, dans la zone Gatumba et à la frontière de la #RDC, qui a fait une vingtaine de morts : le SG du gvt parle de civils tués, les rebelles de soldats .. pic.twitter.com/bHKMznpSPs
— esdras ndikumana (@rutwesdras) December 23, 2023
C'est la seconde attaque en deux semaines de ce groupe qui compte entre 500 et 800 combattants et qui n'était plus actif depuis septembre 2021.
À plusieurs reprises, le chef de l'État Évariste Ndayishimiye s'est dit prêt à « dialoguer » avec le RED-Tabara. Proposition rejetée par le mouvement armé qui a rappelé mi-novembre dans un communiqué qu'il posait comme préalable à toute discussion : « la négociation des conditions d'organisation d'élections démocratiques ».
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