Beaucoup d’internautes ne cachaient pas leur surprise samedi, lorsque les premières rumeurs sur son interpellation par le Service national de renseignements ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux. Il a été ensuite conduit dans les bureaux du très redouté SNR situés au centre-ville de Bujumbura où il était encore sous interrogatoire ce lundi après-midi.
Officiellement, c’est le silence-radio qui prévaut, comme toujours dans de tels cas. Seul signe tangible de cette affaire, un décret présidentiel du chef de l’État Evariste Ndayishimiye dimanche qui nomme son successeur, sans aucune explication.
Les autorités à l’ex-gouverneur reprochent notamment une mauvaise gestion du peu de devises dont dispose le pays. « Une partie de ces devises a été subtilisée ou attribuée à des hommes d’affaires en toute illégalité », précise une source citée par RFI.
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