Deux soldats appartenant au Bataillon d’intervention rapide, une unité d’élite ont été tués dans une attaque de Boko Haram dans la soirée du lundi 11 septembre 2023. Les sources sécuritaires confirment l’information aux médias en donnant plus de précisions. Selon elles, les militaires sont partis de Mozogo dans le département du Mayo-Tsanaga pour fournir du renfort dans une zone attaquée et ont été fauchés par l’explosion de deux bombes artisanales. Deux autres soldats ont été blessés dans ces explosions.
Sur un autre théâtre, les affrontements ont opposé les soldats du BIR et les éléments du Groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie aux membres de Boko Haram à Nguétchéwé. C’est une localité située dans le Mayo-Tsanaga, au niveau des monts mandara, près de la frontière avec le Nigeria voisin. Au cours de ce combat, trois djihadistes ont été neutralisés et trois autres ont été blessés. Les terroristes ont endommagé les biens des populations avant de prendre la fuite, informe french.china.org.
Les attaques de Boko Haram ont repris avec une certaine régularité depuis quelque temps dans la région de l’Extrême-Nord. Bien qu’ayant été fragilisé par l’armée et ayant reculé depuis quelques années, Boko Haram qui opère depuis au moins 2014 dans la région semble être décidé à ne pas lâcher. Mais la riposte de l’armée continue de sécuriser les populations et leurs biens, malgré les incursions qui se font de temps en temps.
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