Christopher John Lamora est un diplomate de carrière. C'est son premier poste en tant qu'ambassadeur, mais pas sa première fois au Cameroun. Au début des années 1990, il travaillait pour le consulat des États-Unis à Douala. Et il décrit ce premier séjour, comme son premier coup de cœur pour le continent.
Depuis, son parcours, l'a mené – entre autres – à Bangui en Centrafrique, à Accra au Ghana ou encore à Malabo en Guinée équatoriale. Le président américain Joe Biden l'a nommé en avril l'année dernière. Le Sénat l'a confirmé à ce poste seulement en décembre et il a prêté serment à Washington le mois dernier.
Une nomination qui a pris du temps, puisqu’aux États-Unis, le sénateur républicain Ted Cruz a bloqué pendant des mois, l'année dernière, la confirmation de plusieurs dizaines de responsables nommés par Joe Biden, président issu du camp démocrate. Une façon pour l’élu du Texas de s’opposer à l’ouverture d’un gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne.
La crise anglophone, une priorité
Lors de son audition au Sénat, devant la commission des Affaires étrangères en juin, Christopher John Lamora a fait de la crise dans les régions à majorité anglophone du pays sa première préoccupation. « Travailler à sa résolution, sera notre priorité », a-t-il déclaré.
La désignation de Christopher Lamora a suscité par ailleurs quelques commentaires hostiles dans la presse, du fait de sa vie privée.
Il est marié à un homme et il s'installe donc dans un pays qui, dans ses textes, pénalise les relations entre personnes de même sexe.
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