D’après les informations obtenues sur l’affaire, Moïse avait noté, il y a quelques mois, que son épouse n’allait plus le dimanche matin à la messe du côté de Makèpè. L’habitude a changé, ainsi que la manière de prier à la maison, désormais plus véhémente. Moïse aura appris entre-temps que son épouse a été évangélisée, mais ne s’en émouvra pas outre mesure.
Le week-end dernier, une de ses sœurs, infirmière à Yaoundé, débarque au domicile du couple sis à Bonamoussadi (Douala V). Il est prévu qu’elle passe une semaine à Douala. Au bout du troisième jour, elle déclare à son frère que ses filles présentent des signes de grossesse.
Mardi, en l’absence de leur mère, Moïse fait asseoir les concernées et les interroge. La cadette se confesse : elles ont été amenées à l’église par leur mère et là-bas, après les prières, il arrivait que le pasteur les reçoive dans son bureau. Individuellement. A la question de savoir si elle a entretenu des rapports intimes avec lui à ces occasions, la jeune fille répond par l’affirmative. Sa sœur confirmera, quasiment point par point. Et des tests de grossesse procurés par la tante infirmière mettront fin à tout
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