Environ vingt individus expriment leur désir de briguer la présidence camerounaise lors des élections prévues pour octobre 2025. À environ cinq mois des élections, elles ont déclaré leur intention de se présenter par le biais de différents médias et déploient divers efforts pour atteindre les électeurs. On retrouve parmi ces personnalités des individus célèbres de la sphère politique et de la société civile du pays. Le public n'est plus surpris par la mention de leurs noms, ayant déjà participé au moins une fois en tant que candidats à la présidence.Maurice Kamto du MRC exprime son désir de bouleverser le régime en place avec le mouvement de changement qui a débuté avant l'élection présidentielle de 2018, où il a reçu 14,23 % des voix. Cabral Libii, son adversaire qui a terminé juste derrière lors de la dernière élection présidentielle avec 6,28% des voix, est résolu à récupérer l'avantage en octobre 2025. Il a déjà annoncé sa candidature, bien que le parti qu'il dirige traverse une crise de bicéphalisme qui remet en question l'approbation de sa candidature par les autorités compétentes.
Joshua Osih, désigné par le congrès du SDF, représentera les intérêts du parti établi par le regretté Ni John Fru Ndi. Après avoir obtenu 3,35% des voix en 2018, il se présente à nouveau pour la seconde fois. Me Akere Muna, une autre personnalité reconnue parmi les postulants de 2018, est investie par Univers, le même parti qui a soutenu Cabral Libii lors des élections de 2018, avec l'appui d'un groupe au sein de l'UPC. Il a obtenu seulement 0,35% des voix. Serge Espoir Matomba, premier secrétaire du PURS, a obtenu 0,56% des voix à la fin du processus. Le parti a de nouveau choisi de le nommer pour l'événement d'octobre 2025.Au-delà de ces personnalités bien établies qui font souvent parler d'elles, d'autres acteurs moins connus s'impliquent dans la lutte politique menant au palais présidentiel. Quelques-uns sont des visages familiers sur les plateaux de télévision, tels que Célestin Bedzigui du PAL, Valère Bertrand Bessala de Jouvence, l'avocat Christian Ntimbane Mbomo, Jean Bahebeck de l'UPC, Patricia Tomano Ndam Njoya de l'UDC, Dominique Yamb Ntimba et Jean Blaise Gwet. Au cours des dernières années, ils ont mené la bataille pour la visibilité à travers les médias et quelques-uns misent également sur leur notoriété médiatique pour séduire les électeurs.
D'autres postulants, même s'ils sont moins connus que les premiers, partagent tout autant leur détermination à remporter l'élection. L'entrepreneure Bijou Ongmakagne, Jimmy Jab, Din Din Ferdinand, Jean Marie Dibamou, Jean Djeuga, Espoir Biyong, Jean Marie Eyebe, Success Nkongho, Asong Michaël Khumbah, Aboubakary Sidiki et Éric Essono Ntsimi se trouvent tous dans cette situation. Au cours des mois à venir, ils devront redoubler d'efforts sur le terrain.D'autres déclarations de candidatures peuvent être effectuées dans les mois restants avant la convocation du corps électoral. Certaines formations politiques d'opposition pourraient créer une coalition autour d'un candidat, ce qui pourrait être inattendu. Plusieurs ont insinué dans leurs discours qu'ils demeurent ouverts à une coalition. Des négociations secrètes sont en cours dans ce sens. Toutefois, à l'instar de 2018, on a dénombré 27 candidatures, un abandon a été signalé et 16 ont été déclarées nulles. Neuf candidats uniquement ont pris part au sprint final. Tout reste possible pour l'élection présidentielle d'octobre. Aucun candidat n'a encore été validé.
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