Le gouvernement centrafricain est remanié. Si l'équipe de « Sandjari 2 » n'est pas fondamentalement différente de la première, deux arrivées sont relevées.
Le gouvernement centrafricain a été remanié. C’est ce que l’on a appris, tard dans la soirée de ce mardi 12 septembre. Les changements opérés ne sont cependant pas radicaux. Des ministres phares, tel que Charles-Armel Doubane, détenteur du portefeuille des Affaires étrangères, ou encore Félix Moloua, à l’Économie, conservent leur poste.
Retour de Marie-Noëlle Koyara à la Défense
Le changement le plus notable est le retour au ministère de la Défense de Marie-Noëlle Koyara. Elle avait été nommée à ce poste en janvier 2015, pendant la période de la transition, sous la présidence de Catherine Samba-Panza. Première femme nommée à ce poste depuis l’indépendance, Marie-Noëlle Koyara en avait été évincée en octobre de la même année.
Les plus laudateurs à son égard – ils ne manquent pas – s’étonnent de la voir à la Défense. Plus souvent louée pour sa connaissance du secteur agricole – elle a été cadre à la l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et ministre en charge des Affaires agricoles sous plusieurs gouvernements – que pour son passage au ministère de la Défense, ses affidés la voyait plus à sa place dans ce secteur.
Le ministre de la Défense du premier gouvernement de Simplice Sarandji, Joseph Yakété, était quant-à lui décrié de manière régulière par les parlementaires, dans un pays où ce ministère est, sans aucun doute, le secteur majeur.
Retour du neveu de Michel Djotodia
On remarque aussi le retour de Gontran Djono Ahaba, neveu de l’ancien président Michel Djotodia, dont il avait été le ministre d’État aux Mines, au Pétrole et à l’Énergie. Il revient pour prendre le poste de ministre de l’Énergie et des ressources hydrauliques.
Les observateurs remarquent aussi l’entrée au gouvernement, en tant que ministre de la Fonction publique, de Jean-Louis Opalegna. Il est l’avocat de Jean-Francis Bozizé, fils de François Bozizé, l’ancien président centrafricain.
Le nombre de ministères grossit : il passe de 23 à 34. En revanche, le président Faustin-Archange Touadéra garde entre les mains le processus politique du moment : le dossier du DDR, pour « désarmement, démobilisation et réintégration ».
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