« Les signes avant-coureurs de génocide sont là », a déclaré lundi 7 août Stephen O’Brien secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, en rendant compte lors d’une réunion au siège new-yorkais de récents voyages menés en Centrafrique et en République démocratique du Congo. Selon lui, il est temps d’augmenter le nombre de militaires et de policiers de la minusca, la mission de paix conduite par l’ONU en Centrafrique, afin qu’elle soit en adéquation avec son mandat de protection des civils. « Nous devons agir maintenant, ne pas réduire l’effort de l’ONU et prier pour ne pas avoir à vivre en le regrettant », a ajouté dans sa déclaration secrétaire général adjoint de l’ONU. Le responsable britannique a précisé qu’il avait été horrifié lors d’une visite dans une église catholique de Bangassou, dans le sud du pays, où 2 000 musulmans ont trouvé refuge il y a trois mois et qui sont toujours encerclés par des combattants chrétiens menaçant de les tuer. « Les risques sont extrêmement hauts et nous devons nous concentrer » sur ce sujet « pour décider si nous les relogeons sur un autre site ou non », s’est-il écrié.
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