Condamné à 10 ans de prison ferme, l’administration pénitentiaire militaire du Faso lui a appliqué immédiatement la prise de corps. A Ouaga, ce transfert du général de gendarmerie, par ailleurs, ex-chef de la diplomatie burkinabé fait grincer des dents en raison de l’état de santé du concerné. Djibril Bassolé souffre, en effet, d’une pathologie aiguë du cœur.
Il reste jusque-là en attente d’un transfert à paris pour suivre des soins appropriés à son état qui s’est d’ailleurs aggravé ces derniers temps. Pour preuve, il n’a pu se rendre à la salle des banquets de Ouaga 2000 où siège le Tribunal militaire pour se soumettre aux dernières étapes du procès du putsch manqué de septembre 2015.
« La condamnation efface le bénéfice de la liberté provisoire. Son statut de malade ne fait pas de lui un prisonnier à part entière. La loi s’applique à tous sans discrimination », se défend, au téléphone, un officier en poste à la direction du tribunal militaire du Burkina Faso.
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