
Les membres du gouvernement ont réitéré leur appui aux Palestiniens, soulignant l'importance d'une résolution durable au conflit, y compris un règlement basé sur le principe des deux États. Mohammed Mustafa, ministre palestinien, a mis l'accent sur la nécessité de mettre un terme aux souffrances des populations et d'autoriser la reconstruction de Gaza, qui a subi des destructions massives à la suite de plusieurs mois de bombardements israéliens.Un armistice urgent et essentiel.
Hakan Fidan, le ministre turc des Affaires étrangères, a affirmé qu'il était crucial d'établir un cessez-le-feu sans délai afin de sauvegarder la population civile. « L'agression israélienne à l'encontre des Palestiniens perdure depuis plus de huit décennies, sans jamais conduire à la paix. » « Seule la création d'un environnement favorable à une solution à deux États permettra d'envisager une paix durable », a-t-il déclaré.Les conditions humanitaires à Gaza deviennent de plus en plus catastrophiques. D'après les Nations Unies, plus de 2 millions de Palestiniens sont coincés dans l'enclave, dont les structures indispensables sont quasiment entièrement dévastées. L'approvisionnement en eau, nourriture et services médicaux est particulièrement restreint, tandis que les hôpitaux sont submergés par le nombre croissant de blessés. Par ailleurs, les frappes aériennes israéliennes ont entraîné d'importantes pertes humaines, comptant des milliers de décès et de blessés au sein de la population civile.Les ministres ont aussi écarté toute proposition de déportation forcée des Palestiniens en dehors de Gaza, un projet qu'ils estiment viserait à supprimer la question palestinienne. Badr Abdelatty, le ministre égyptien, a mis en garde que ce genre de transfert signifierait la suppression du droit des Palestiniens à leur terre natale et renforcerait la perception que la Palestine est une terre inhabitée. « L'éloignement forcé des Palestiniens de Gaza viserait à anéantir leur identité et leur futur. » « Il est impératif que nous défendions leur droit de vivre sur leurs terres », a-t-il affirmé.Une résolution à deux États : la garantie d'une paix durable.
Les ministres ont aussi réaffirmé leur appui à une solution à deux États comme unique méthode viable pour établir une paix durable. Cette proposition envisage l'établissement d'un État palestinien à côté d'Israël, en se fondant sur les frontières précédant 1967.
Cependant, pour réaliser cet objectif, les diplomates insistent sur le besoin d'une intervention urgente de la communauté internationale afin de contraindre les parties à renouer avec des pourparlers authentiques. Le ministre turc a souligné : « Il est impératif que la communauté internationale prenne une part active pour contraindre Israël et les Palestiniens à se réunir autour de la table des pourparlers et à instaurer un cessez-le-feu. »Au terme de la rencontre, les ministres ont de nouveau souligné leur détermination à appuyer la cause palestinienne et à mettre un terme aux actes de violence. Ils ont également insisté sur l'impératif d'une reconstruction immédiate de Gaza et d'un renforcement de l'aide humanitaire pour alléger le sort des civils. La situation à Gaza est actuellement un problème global, et il est plus important que jamais de prendre des mesures pour prévenir une catastrophe humanitaire d'une ampleur plus grande.
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