La Tanzanie a déclaré qu'elle n'avait pas l'intention d'importer des vaccins Covid-19, mais qu'elle fondait plutôt ses espoirs sur la recherche sur les "plantes locales".
Dans une interview accordée au journal East African newspaper, le porte-parole du ministère de la santé, Gerald Chami, a poursuivi en mettant en doute la sécurité et l'efficacité des vaccins importés.
Il a déclaré que le développement a été trop rapide pour que les tests soient efficaces.
Les tests du vaccin Covid-19 répondent à des normes internationales rigoureuses.
L'approche de la Tanzanie concernant la Covid-19 a été en contradiction avec celle de ses voisins d'Afrique de l'Est, qui ont connu une récente augmentation du nombre de cas.
Le pays a cessé de signaler de nouveaux cas à la fin du mois d'avril, et le président John Magufuli a déclaré que le pays était exempt de virus.
Pendant la première vague d'infection M. Magufuli a encouragé les services religieux, parfois sans distanciation sociale, malgré le fait que la plupart des experts de la santé affirment que le risque de propagation des infections est extrêmement élevé lors de tels rassemblements."Le coronavirus est un démon. Il ne peut pas vivre dans le corps du Christ", a déclaré en mars le dirigeant tanzanien, docteur en chimie et catholique fervent.
Dans au moins deux discours, M. Magufuli a décrit la lutte de la Tanzanie contre la maladie comme une "guerre", laissant entendre qu'il la considérait comme un "complot occidental".
Tout au long de sa présidence, il s'est présenté comme un nationaliste africain convaincu menant une guerre contre les puissances étrangères cherchant à exploiter la nation est-africaine.M. Magufuli s'est également fait le champion des médicaments traditionnels, notamment les inhalations de vapeur et le traitement Malgache à base d'artémisia, pour lutter contre le virus, bien que l'OMS ait déclaré qu'il n'y avait aucune preuve que le traitement fonctionnait.
De nombreux experts de la santé pensent que les dirigeants mettant en avant les traitements traditionnels créent de faux espoirs, mais la phytothérapie fait partie de la vie de la plupart des Africains. Les données de l'OMS montrent que 80 % d'entre eux y ont recours.
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