
La Commission d’enquêtes du Conseil Supérieur de la magistrature au Burkina Faso accuse 37 magistrats de corruption. Ils sont accusés de manquement à l’étique et la déontologie dans l’exercice de leur fonction.
La Commission affirme que les magistrats ont moyenné plusieurs décisions. Sur 50 cas, 10 manquent au manquement, rapporte RFI. Selon la Commission, les délits des magistrats ont été facilités par des greffiers, des avocats. 230 personnes avaient été entendues dans le cadre de cette enquête, notamment des magistrats, greffiers, avocats, acteurs de la police judiciaire, journalistes, acteurs de la société civile.
Les délits reprochés aux magistrats incriminés sont le "monnayage de la programmation des dossiers (...) de la liberté provisoire", du "recouvrement de sommes d'argent dans les cabinets d'instruction et dans les sous-unités de police judiciaire (...) avant toute décision".
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