Ces élections sont les premières organisées dans le pays, depuis l'élection présidentielle de 2016 remportée par Ali Bongo Ondimba.
Le Parti Démocratique Gabonais souhaite conserver sa majorité dans les deux chambres du parlement.
Quarante-huit heures avant l'ouverture de la campagne électorale, trente-trois candidatures ont été rejetées par la Cour constitutionnelle dans le cadre d'un contentieux pré-électoral.
Le Rassemblement héritage et modernité, de l'opposant Alexandre Barro Chambrier et le Parti social-démocrate du vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, sont les partis qui ont connu le plus grand nombre d'invalidations. Du côté du parti au pouvoir PDG, seule une liste a été invalidée.
Pour la première fois, le Centre gabonais des élections a validé la candidature d'un détenu. Frédéric Massavala Maboumba, un proche de l'opposant Jean Ping incarcéré à la prison centrale de Libreville se lancera dans la bataille électorale depuis sa cellule.
Le mandat des députés gabonais avait expiré depuis le 28 avril 2018. Suite à une nouvelle requête introduite par le Premier ministre, pour une troisième prorogation de leur mandat, la cour constitutionnelle du Gabon avait prononcé la dissolution de l'Assemblée nationale le 30 Avril 2018.
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