« L’un des navires avait aussi à son bord des filets modifiés sans autorisation préalable, et un troisième navire chinois a été surpris en train d’utiliser des filets non conformes et de pêcher des espèces non autorisées par la licence octroyée », ajoute Greenpeace.
Selon la même source, les deux navires ont écopé d’une amende de 250 000 euros (environ 163,989 millions FCFA) chacun, et le troisième d’une amende de 350 000 euros (229,584 millions FCFA).
« Les prises de tous ces navires ont été saisies par les autorités guinéennes », précise Greenpeace.
En plus des ailerons de requins, de nombreuses carcasses de requins, de requins-marteaux (une espèce menacée) et de raies manta ont été trouvées à bord de plusieurs navires.
« Ce à quoi nous assistons ici est en totale violation des réglementations ouest-africaines en matière de pêche » a affirmé Ahmed Diamé, chargé de campagne océans de Greenpeace Afrique.
Cela montre également, selon lui, que les législations nationales doivent être renforcées afin de les harmoniser avec les normes internationales, selon lesquelles les requins menacés ne constituent plus de prises légales.
«C’est pour cela que nous recommandons aux pays côtiers d’améliorer leurs capacités de suivi et leurs législations nationales afin de protéger la vie marine et les moyens de subsistance des pêcheurs locaux », affirme M. Diamé.
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