Sept personnes soupçonnées d'avoir pris part aux attaques qui ont fait 207 morts dans ce pays insulaire du sous-continent indien ont été arrêtées, selon la police sri-lankaise.
Les explosions survenues lors de la célébration de la messe de Pâques ont fait plus de 450 blessés.
Les fidèles chrétiens sont la cible des attaques menées dans la capitale, Colombo, ainsi que dans les villes de Negombo (ouest) et Batticaloa (est).
Trois hôtels de luxe de Colombo ont également été visés par les assaillants.
Des étrangers figurent parmi les victimes. Plusieurs policiers ont également été tués.
Les attentats n'ont pas encore été revendiqués.
La communauté catholique représente environ 7 % de la population de ce pays d'une vingtaine de millions d'habitants situé au sud-est de l'Inde.
Le gouvernement sri-lankais a imposé un couvre-feu sur toute l'étendue du pays, jusqu'à nouvel ordre.
Le Premier ministre, Ranil Wickremesinghe, a dénoncé la "lâcheté" des auteurs des attentats et a lancé un appel à l'unité de tous ses compatriotes.
Le pape François a exprimé sa "tristesse" après les attentats. "J'ai appris avec tristesse la nouvelle des graves attentats, qui précisément aujourd'hui, jour de Pâques, ont porté deuil et douleur dans plusieurs églises et autres lieux de réunion au Sri Lanka", a-t-il dit devant des milliers de fidèles catholiques au Vatican.
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