Sous l’égide du Mouvement des entreprises de France (Medef), s’est tenu du 6 au 7 décembre 2016, à Paris, le premier rassemblement des Programmes pour la Croissance et la Jeunesse Active ou Active Growth & Youth Programs (AGYP), en anglais. L’évènement dénommé les Forums Afrique-France de la Jeunesse et de l'Entrepreneuriat, l’évènement a vu la participation de plusieurs hommes d’affaires africains dont le philanthrope Tony Elumelu, président de Heirs Holdings et de United ank for Africa (UBA).
Précurseur de l’Africapitalisme, sa philosophie pour une Afrique qui se prend elle-même en charge, Elumelu a salué le patronat français pour son initiative en faveur des jeunes et les a exhortés à investir dans la jeunesse africaine. «200 millions de jeunes Africains entreront sur le marché du travail d'ici à 2030, mais les gouvernements ne sont en mesure de créer que le quart des emplois nécessaires. Nous devons encourager, inciter et rendre les jeunes capables de créer des emplois pour eux-mêmes et pour les autres, grâce à des idées novatrices qui répondent aux défis sociétaux d'une manière à la fois écologique et durable», a-t-il fait savoir.
En ce sens, il a partagé sa poliique qui vise à financer dix mille (10 000) jeunes entrepreneurs africains en dix ans, à hauteur de 100 millions de dollars. Laquelle politique connaîtra sa troisième édition en 2017. Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique, s’est inscrit dans la même vision qu’Elumelu. Il a indiqué que le secteur public avait besoin du soutien de l'investissement du secteur privé pour «avoir une situation gagnant-gagnant». Aussi, a-t-il expliqué l’importance de financer les femmes en vue de leur autonomisation.
«Nous devons aider les femmes à avoir plus accès au crédit, et c'est là que se trouvent le présent et l'avenir de notre continent en termes d'entrepreneuriat», a soutenu Makhtar Diop.
César DJEDJE MEL
Source Sercom
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