Les députés du Parlement égyptien ont voté à l'unanimité mardi la mise en place de l'état d'urgence dans l'ensemble du pays, décrété par le président Abdel Fattah al-Sissi après les deux attentats meurtriers de dimanche contre des églises coptes.
« Pour ce que j’ai vu, il n’y a pas eu d’objection », a dit à l’AFP l’un des élus, Ahmed al-Tantawi. En l’absence de vote électronique, les parlementaires se sont prononcés en se levant de leur siège, obtenant ainsi la majorité pour l’approbation de la mesure. Un vote sans surprise puisque le président al-Sissi, qui avait l’approbation immédiate de son gouvernement, détient la majorité au Parlement.
Avec la mise en place de l’état d’urgence, le chef d’État a assuré vouloir « protéger » et « préserver » le pays. Il a également demandé à l’armée de déployer des forces pour assister la police.
45 morts
Dimanche, une bombe a explosé, en pleine célébration des Rameaux, dans l’église Saint-Georges de Tanta, dans le delta du Nil, faisant 28 morts et des dizaines de blessés. Un peu plus tard, un kamikaze a fait détoner sa ceinture explosive à l’entrée de l’église Saint-Marc d’Alexandrie, tuant 17 personnes et en blessant des dizaines. Ces attaques ont été revendiquées par le groupe jihadiste État islamique (EI).
L’Église copte en Égypte a décidé mercredi de limiter les célébrations de Pâques aux messes dans les églises, selon un communiqué officiel.
Avec Jeune Afrique
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