La promesse a été faite par un porte-parole militaire mercredi 4 juillet lors d’une des rares conférences de presse de l’armée. Il faut dire que la tension monte à quelques semaines des élections générales, les premières sans l’ex-président Robert Mugabe. Le nouveau chef de l’Etat Emmerson Mnangagwa répète depuis des mois que les élections du 30 juillet seront « libres » et « équitables ».
« Les forces de défense du Zimbabwe ne jouent aucun rôle direct dans les élections », a assuré le porte-parole de l'état-major, lors d'une conférence de presse.
Le colonel Overson Mugwisi a tenu à expliquer le rôle de l'armée. Et à réfuter des informations selon lesquelles celle-ci est utilisée par le parti au pouvoir pour truquer les élections.
Depuis des mois, la presse proche de l’opposition accuse l’armée d’avoir déployé des centaines de soldats dans certaines régions rurales pour faire pression sur les électeurs.
Une tactique qui rappelle étrangement l’ère Mugabe quand les scrutins étaient entachés de fraudes et de violences imputées aux forces de sécurité.
La semaine dernière, c’est le vice-président du pays Constantino Chiwenga, ex-chef d'état-major qui assurait déjà que « la population n'a pas à s'inquiéter de l'armée… »
Preuve que les Zimbabwéens ne sont pas tout à fait rassurés. Il faut dire que ce sont les militaires eux-mêmes qui sont à l’origine du départ forcé de Robert Mugabe en novembre dernier.
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