Près de 14 millions d’Angolais choisiront mercredi 24 août 2022, leurs députés qui choisiront ensuite leur président de la République, rapportent des médias internationaux.
Sept partis politiques et une coalition sont en lice. Le président sortant, Joao Lourenço, 68 ans, issu du Mouvement pour la libération de l’Angola (MPLA) veut briguer un second mandat.
Face à lui, Aldaberto Costa Junior, 60 ans, candidat de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA). Il est arrivé à la tête de l’UNITA en 2019. En dépoussiérant l’image de l’ancienne guérilla, il a su s’accorder les faveurs d’une partie importante de la jeunesse.
Opposant farouche à Joao Lourenço, Adalberto Costa junior a aussi rallié à sa candidature d’autres partis d’opposition. Parmi eux : CASA-CE d’Abel Chivukuvuku, qui avait remporté 10% des suffrages lors des élections de 2017, fait-on savoir.
Tout au long de sa campagne, Joao Lourenço a mis en avant ses accomplissements, notamment son bilan économique dont la construction d’infrastructures, l’ouverture au marché, la quête d’investisseurs étrangers, mais le développement tant promis n’est pas là. Le pays a subi longtemps les effets de la crise pétrolière de 2016 et de celle du Covid-19. Aujourd’hui 40% de la population vit toujours dans l’extrême pauvreté.
Au pouvoir depuis l’indépendance du pays de l’empire portugais en 1975, le MPLA part favori, selon les pronostics.
Lors de son dernier meeting, le candidat de l’UNITA a annoncé avoir déjà déposé nombres de plaintes officielles pour dénoncer des dysfonctionnements dans le processus électoral. Environ 2,7 millions de personnes décédées sont notamment inscrites sur les listes d’électeurs, indique-t-il.
La Commission électorale nationale (CNE) a démenti toutes accusations et déclare avoir mis tout en œuvre pour le bon déroulement de ces élections.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article