Le gouvernement malien rappelle qu’à la suite desdits événements, conformément aux procédures en vigueur au Mali, ‘’une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les allégations de violations des droits humains’’, indique le communiqué signé du ministre d’Etat, le Colonel Abdoulaye Maïga, Porte-parole du Gouvernement, parvenu, dimanche à l’agence de presse Top News Africa.
Selon l’ONU, le Mali aurait exécuté 500 personnes lors des événements survenus dans la localité de Moura du cercle de Djenné, dans la région de Mopti.
Le gouvernement malien qui a consulté avec une ‘’grande attention le rapport’’ sur ‘’les événements de Moura du 27 au 31 Mars 2022’’ ‘’dénonce avec véhémence, ce rapport biaisé, reposant sur un récit fictif et ne répondant pas aux normes internationales établies. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement n’a jamais daigné faire de commentaire au cours de son élaboration’’, fait savoir le communiqué.
Les premiers éléments de l’enquête mettent en évidence l’hypothèse d’un affrontement ayant provoqué des morts par projectiles, et le constat que la grande majorité des corps sont des adultes de sexe masculin. Sur le plan sécuritaire, il n’échappe à personne que l’intervention militaire des Forces Armées Maliennes (FAMa) a été salutaire et a apporté beaucoup de quiétude à la population, signe que la défaite infligée à la Katiba Macina et à ses sponsors étatiques étrangers a permis de les désorganiser durablement.
‘’Aucun ressortissant civil de Moura n’a perdu la vie pendant l’opération militaire. Parmi les morts, il n’y avait que des combattants terroristes et toutes les personnes interpellées ont été mises à la disposition de la Gendarmerie de Sévaré. Après enquête, les personnes interpellées ont été transférées au Service d’Investigations judiciaires de la Gendarmerie Nationale de Bamako, puis mises à la disposition de la justice’’, précise le gouvernement de Transition au Mali, soulignant que l’enquête poursuit son cours.
Toutefois, le gouvernement trouve ‘’contradictoire et paradoxal’’ la célérité avec laquelle ‘’la mission d’établissement des faits a été mise en place au moment où le Mali portait plainte devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, le 15 août 2022 sur les actes d’agression contre la souveraineté et l’intégrité territoriale d’un Etat membre des Nations Unies par la junte française, avec des preuves de violations flagrantes et répétées de son espace aérien et d’espionnage (…)’’, déplorent les autorités maliennes.
‘’Dès lors, dans un souci de cohérence et d’éviter la politique des deux poids deux mesures, le Gouvernement du Mali estime que la suite donnée au présent rapport de la mission d’établissement des faits ne saurait être examinée séparément de la plainte portée par le Mali devant le Conseil de Sécurité contre la junte française’’, écrit le Colonel Abdoulaye Maïga.
Selon l’ONU, le Mali aurait exécuté 500 personnes lors des événements survenus dans la localité de Moura du cercle de Djenné, dans la région de Mopti.
Le gouvernement malien qui a consulté avec une ‘’grande attention le rapport’’ sur ‘’les événements de Moura du 27 au 31 Mars 2022’’ ‘’dénonce avec véhémence, ce rapport biaisé, reposant sur un récit fictif et ne répondant pas aux normes internationales établies. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement n’a jamais daigné faire de commentaire au cours de son élaboration’’, fait savoir le communiqué.
Les premiers éléments de l’enquête mettent en évidence l’hypothèse d’un affrontement ayant provoqué des morts par projectiles, et le constat que la grande majorité des corps sont des adultes de sexe masculin. Sur le plan sécuritaire, il n’échappe à personne que l’intervention militaire des Forces Armées Maliennes (FAMa) a été salutaire et a apporté beaucoup de quiétude à la population, signe que la défaite infligée à la Katiba Macina et à ses sponsors étatiques étrangers a permis de les désorganiser durablement.
‘’Aucun ressortissant civil de Moura n’a perdu la vie pendant l’opération militaire. Parmi les morts, il n’y avait que des combattants terroristes et toutes les personnes interpellées ont été mises à la disposition de la Gendarmerie de Sévaré. Après enquête, les personnes interpellées ont été transférées au Service d’Investigations judiciaires de la Gendarmerie Nationale de Bamako, puis mises à la disposition de la justice’’, précise le gouvernement de Transition au Mali, soulignant que l’enquête poursuit son cours.
Toutefois, le gouvernement trouve ‘’contradictoire et paradoxal’’ la célérité avec laquelle ‘’la mission d’établissement des faits a été mise en place au moment où le Mali portait plainte devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, le 15 août 2022 sur les actes d’agression contre la souveraineté et l’intégrité territoriale d’un Etat membre des Nations Unies par la junte française, avec des preuves de violations flagrantes et répétées de son espace aérien et d’espionnage (…)’’, déplorent les autorités maliennes.
‘’Dès lors, dans un souci de cohérence et d’éviter la politique des deux poids deux mesures, le Gouvernement du Mali estime que la suite donnée au présent rapport de la mission d’établissement des faits ne saurait être examinée séparément de la plainte portée par le Mali devant le Conseil de Sécurité contre la junte française’’, écrit le Colonel Abdoulaye Maïga.
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