Le principal opposant gabonais Jean Ping et plusieurs leaders de l'opposition ont été interdits de sortir du territoire en réponse à ce que les autorités qualifient d'appels au "trouble à l'ordre public".
"Cette mesure est consécutive aux propos séditieux de Jean Ping tenus le 18 août 2017 appelant au trouble à l'ordre public, à la rébellion et à l'insurrection", a déclaré Jean-Eric Nziengui Mangala.
Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, cette décision est une "mesure administrative provisoire" contre "les responsables des partis politiques et personnalités au sein de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) autour de Jean Ping".
M. Ping, qui n'a pas reconnu sa défaite il y a un an face au président Ali Bongo Ondimba.
Par conséquent, il avait exhorté les Gabonais à "se lever comme un seul homme pour marquer solennellement (son) arrivée au pouvoir".
L'ex-Premier ministre Casimir Oye Mba, allié de Jean Ping devait voyager en France vendredi soir.
Le 27 août dernier, le professeur Albert Ondo Ossa, ancien candidat à la présidentielle de 2009, a lui aussi été interdit de prendre son vol pour le Cameroun.
Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi, porte-parole de Jean Ping a réagi en affirmant que le pouvoir a pris la décision de séquestrer les opposants à l'intérieur du pays.
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