À l'échangeur de Nzeng Ayong, dans le 6ème arrondissement de Libreville, des jeunes vendent tranquillement leur friperie. Ils disent ne pas ressentir les effets de la campagne électorale. « Rien ! Aucun engouement ! Désolé, rien, aucun engouement ! », assure l'un d'eux. « On ne savait même pas qu'on est campagne électorale. Ça ne bouge pas, on ne voit pas vraiment d'engouement », confirme un autre.
Pas de meeting géant, pas d’affiches ni de banderoles dans les rues... Seul Ali Bongo figure sur quelques panneaux. Ces habitants du quartier résidentiel d’Akanda dans le nord de Libreville regrettent l’ambiance des élections passées. « Comparativement aux années précédentes, 2009, 2016... Franchement, on ne la sent pas. Elle est nulle ! », martèle-t-on. Un camarade confirme : « Il n'y a que le parti au pouvoir qui a commencé à lancer sa campagne. Je crois que les concertations continuent du côté de l'opposition, dans l'intention de trouver un candidat unique, avant de lancer la campagne. »
Candidat à l’élection présidentielle, Gerard Ella Nguéma pose le problème du financement des campagnes par l’État : « Je pense que normalement, ce financement devrait se faire. L'élection présidentielle est quand même la plus haute élection de notre pays. »
Tous les principaux candidats sont actuellement déployés à l’intérieur du pays. Ils espèrent terminer leur campagne à Libreville, où vit près de la moitié de la population gabonaise.
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