Les militaires sont encore accusés dans une affaire de meurtre d’un citoyen au Gabon. Après le meurtre de Karl Stecy Akue, pour violation de couvre-feu le 22 octobre dernier, place à celui du jeune Lionel Rokewa. Selon les informations publiées sur le site Gabon Actu, « il a été retrouvé mort lundi matin abandonné non loin de la morgue de Casep Ga. Alors qu’il a été interpellé aux environs de minuit en compagnie de huit autres personnes par des militaires présumés pour violation de couvre-feu ».
Apprend-on. Selon les témoignages, « Ils l’ont tabassé, ils lui ont cogné la tête contre le mur… », A témoigné une personne présente. Au moment de l’interpellation, « une bagarre a éclaté entre les agents de force de l’ordre et les deux jeunes. Pour montrer leur puissance, les militaires se sont donnés à cœur joie en corrigeant les deux jeunes devant des badauds. Avant de quitter le bar, les deux jeunes étaient déjà bien amochés. Ils avaient des hématomes partout. Leurs appels au secours excitaient davantage leurs bourreaux déchainés comme dans un film d’actions ». Poursuit le site. Pour voir claire, le procureur de la République de Port-Gentil Pierre Johsan Aperano Essongue a dans une déclaration faite à la presse lundi au soir, annoncé que, «les circonstances exactes du décès n’étant pas encore connues, une enquête a été ouverte par le parquet de Port-Gentil aux fins d’en déterminer les réelles causes, conformément aux dispositions légales»
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