Dans le cadre du concours de recrutement de nouveaux fonctionnaires lancé en juin dernier, la brigade de la gendarmerie a appréhendé 4 individus accusés d’escroquerie. Ces personnes auraient soutiré de l’argent à des citoyens en leur promettant de faciliter leur admission à la fonction publique.
Les suspects, actuellement placés sous mandat de dépôt, ont été mis à la disposition du parquet du Tribunal de Première Instance (TPI) de Mafanco pour des accusations de “tentatives de fraude et escroqueries”.
Le ministre de la Fonction publique, Faya François Bourouno, a réaffirmé son engagement à maintenir la transparence du concours de recrutement en cours. «Nous avons malheureusement constaté qu’il y a des réseaux d’escrocs qui passent leur temps à s’organiser pour soutirer de l’argent à des candidats. Ils prennent de l’argent en faisant croire aux candidats qu’ils ont des mécanismes pour qu’ils soient admis. Grâce à l’appui de la gendarmerie nationale, nous avons mis en place des filons pour traquer tous ces escrocs qui sabotent ce concours, et aujourd’hui, nous avons saisi quatre d’entre eux qui sont détenus à la maison centrale. »
Le procureur de la République du TPI de Mafanco, Kanfory Ibrahima Camara, a confirmé que les débats autour de cette affaire sont clos et que le dossier est mis en délibéré, avec une décision attendue le mercredi 14 août 2024. Une peine de six ans de prison a été requise par le tribunal.
Le ministre Faya François Bourouno a également appelé les citoyens à la vigilance et a promis de poursuivre les individus impliqués dans des actes d’escroquerie. Il a souligné l’importance de protéger les candidats légitimes et de préserver l’intégrité du processus de recrutement.
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