L’affaire a tenu en haleine la Chambre criminelle de Thiès. M. Diaw, un maçon de 39 ans, était accusé d’actes sexuels sur une fillette de seulement 4 ans. Les faits, qui se seraient déroulés en 2020 dans le quartier Thialy, ont suscité une vive émotion au sein de la communauté.
Selon L'Observateur , C’est la mère de la victime qui a donné l’alerte en découvrant des traces inquiétantes sur le corps de sa fille. La fillette, sous le choc, a alors confié avoir été abusée par le maçon qui habitait la même concession. Selon ses déclarations, M. Diaw l’aurait attirée dans sa chambre avec des bonbons, avant de commettre des actes impardonnables.
Des accusations graves
Les accusations pesant sur le maçon étaient lourdes : viol, pédophilie et détournement de mineure. Arrêté et placé en détention provisoire, M. Diaw a toujours nié les faits. Devant la barre, il a assuré n’avoir jamais eu de contact inapproprié avec la fillette.
Un témoignage accablant
Le témoignage de la victime, bien que fragile en raison de son jeune âge, a été étayé par celui de sa mère et de son grand-père. Ce dernier a affirmé avoir surpris à plusieurs reprises le maçon entrant dans sa chambre avec la petite fille.
Un doute subsiste
Cependant, le déroulement de l’enquête a soulevé des interrogations. Le certificat médical ne faisant état d’aucune pénétration, le parquet a requis la relaxe du prévenu pour le chef de viol. Le procureur a également souligné les contradictions entre les déclarations de la mère de la victime, qui avait évoqué l’introduction d’un bâton dans les parties intimes de sa fille, et les conclusions de l’examen médical.
Une condamnation pour pédophilie
Malgré ces éléments, la Chambre criminelle a reconnu M. Diaw coupable de pédophilie et l’a condamné à cinq ans de réclusion criminelle. Le tribunal a estimé que les agissements du maçon, en se frottant contre la fillette, constituaient bien un acte de pédophilie.
Une affaire qui interroge
Cette affaire, qui a suscité une vive émotion, soulève de nombreuses questions sur la protection des enfants et sur la difficulté de prouver des faits commis dans l’intimité. Elle rappelle également l’importance de la vigilance des adultes et de la nécessité de briser le silence autour des violences sexuelles.
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