L’alcool et le tabac restent les drogues les plus consommées au Kenya. Leur prévalence atteint respectivement 11,8 et 8,5% de la population. Soit plus de 5,5 millions consommateurs. L’étude montre une demande accrue pour des produits peu coûteux et de piètre qualité comme les alcools frelatés ou encore les boissons traditionnelles artisanales.
Autre fait inquiétant : l’âge de plus en plus jeune des consommateurs. Certains enfants s’initient au tabac dès 6 ans, à l’alcool dès 7 ans et au cannabis à partir de 8 ans. Le cannabis dont la consommation a augmenté de 90%, ces cinq dernières années. Les autres drogues consommées au Kenya sont ensuite le khat, les médicaments sans prescription, la cocaïne, l’héroïne et même pour les moins fortunés des tranquillisants vétérinaires.
« Ces chiffres sont un plaidoyer pour un effort plus sérieux des autorités dans la prévention et le traitement des addictions », commente le Dr Bill Sinkele, fondateur de l’ONG SAPTA, impliquée dans la lutte contre les stupéfiants. Le Docteur Sinkele pointe notamment certains manquements comme l’absence au Kenya de centres de traitement pour les mineurs toxicomanes, ou encore de programmes de prévention à l’école.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article