Au Kenya, une semaine après l’attaque contre le complexe hôtelier Dusit de Nairobi qui a fait 21 morts, l’enquête se poursuit. Des cérémonies d’hommage sont organisées tandis que sur place, le site a rouvert partiellement au public.
Après l’attaque terroriste à l’explosif, aux grenades et à l’arme automatique, des agents balayent, réparent, rénovent le complexe. Obado Okoth était employé sur place. Il a survécu et est revenu récupérer son véhicule : « J’aimerais regarder le côté positif. Revenir ici, faire face à un endroit où il y a beaucoup de peine, de tristesse, d’anxiété et de peur. Pour moi, c’est le début de la victoire contre l’adversité. Ça montre que si, en tant qu’humains, nous résistons, le mal ne triomphera jamais. Et nous ne sommes pas des lâches. Nous devons tous condamner cette attaque de la façon la plus ferme, et utiliser toute notre puissance et nos ressources pour combattre ».
Le site est encore sous haute surveillance policière et chaque visiteur doit prouver son identité. A l’entrée, des gens ont laissé des fleurs en hommage aux victimes. Lucas Maranga vient de récupérer sa voiture restée là depuis une semaine : « La voiture est intacte. Dieu merci, ça aurait pu être bien pire. C’est effrayant d’être ici, effrayant, effrayant. Je suis triste pour ceux qui sont morts. On prie pour eux. Mais ça fait peur ».
L’activité n’a pas réellement repris au Dusit. Certaines sociétés qui y avaient des bureaux, louent d’autres lieux en ville pour continuer le travail. Dans le même temps, des cérémonies d’hommage ont été organisées par plusieurs entreprises ayant perdu des employés.
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