Dans une lettre adressée au ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, dont l’agence de presse Top News Africa s’est procurée copie, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, dit regretter ‘’profondément’’, la décision des autorités maliennes de ‘’déclarer mon représentant, Guillaume Ngefa, persona non grata et de lui ordonner de quitter le pays dans les 48 heures’’.
‘’J'ai été très troublé par les intimidations et le harcèlement dont il a fait l'objet dans les médias sociaux ces derniers mois", ajoute Volker Türk, rappelant que ‘’le personnel des Nations unies ne doit jamais être menacé ou sanctionné pour avoir fait son travail, qui est basé sur la Charte des Nations unies.”
M. Türk affirme avoir ‘’confiance en son professionnalisme et son dévouement à la promotion et à la protection des droits de l'homme au Mali’’ et appelle ‘’les autorités intérimaires maliennes à annuler sans délai cette décision regrettable’’, exhorte-t-il, soulignant que ‘’M. Ngefa se trouvait déjà hors du pays lorsque la décision a été annoncée’’ dans un communiqué du gouvernement en date du 5 février 2023.
Selon le fonctionnaire onusien, ‘’la doctrine de persona non grata ne s'applique pas juridiquement au personnel de l’ONU’’, car ‘’contraire aux obligations des États membres en vertu de la Charte des Nations Unies, notamment celles concernant les privilèges et immunités de l'ONU et de son personnel’’.
Il exhorte les autorités à créer un environnement respectueux, sûr et propice au travail sur les droits de l'homme au Mali, ce qui est plus crucial que jamais dans le contexte actuel, ainsi qu’à ‘’assurer un meilleur respect et une meilleure protection des défenseurs des droits de l'homme.
‘’Personne ne devrait subir de représailles pour s'être exprimé sur des questions de droits de l'homme qui font partie intégrante du maintien de la paix", a souligné indiqué Volker Türk.
Par conséquent, il invite les autorités maliennes à ‘’revenir sur leur décision du 5 février et à assurer un meilleur respect et une meilleure protection des défenseurs (es) des droits de l’homme’’, a conclu M. Türk.
‘’J'ai été très troublé par les intimidations et le harcèlement dont il a fait l'objet dans les médias sociaux ces derniers mois", ajoute Volker Türk, rappelant que ‘’le personnel des Nations unies ne doit jamais être menacé ou sanctionné pour avoir fait son travail, qui est basé sur la Charte des Nations unies.”
M. Türk affirme avoir ‘’confiance en son professionnalisme et son dévouement à la promotion et à la protection des droits de l'homme au Mali’’ et appelle ‘’les autorités intérimaires maliennes à annuler sans délai cette décision regrettable’’, exhorte-t-il, soulignant que ‘’M. Ngefa se trouvait déjà hors du pays lorsque la décision a été annoncée’’ dans un communiqué du gouvernement en date du 5 février 2023.
Selon le fonctionnaire onusien, ‘’la doctrine de persona non grata ne s'applique pas juridiquement au personnel de l’ONU’’, car ‘’contraire aux obligations des États membres en vertu de la Charte des Nations Unies, notamment celles concernant les privilèges et immunités de l'ONU et de son personnel’’.
Il exhorte les autorités à créer un environnement respectueux, sûr et propice au travail sur les droits de l'homme au Mali, ce qui est plus crucial que jamais dans le contexte actuel, ainsi qu’à ‘’assurer un meilleur respect et une meilleure protection des défenseurs des droits de l'homme.
‘’Personne ne devrait subir de représailles pour s'être exprimé sur des questions de droits de l'homme qui font partie intégrante du maintien de la paix", a souligné indiqué Volker Türk.
Par conséquent, il invite les autorités maliennes à ‘’revenir sur leur décision du 5 février et à assurer un meilleur respect et une meilleure protection des défenseurs (es) des droits de l’homme’’, a conclu M. Türk.
Guillaume Ngefa-Atondoko Andali, Directeur de la Division des droits de l'homme de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a été déclaré, le dimanche 5 février 2023, "persona non grata" sur le territoire malien.
Dans un communiqué du gouvernement malien signé par le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maïga, le Haut fonctionnaire onusien devra quitter le territoire national dans un délai de 48 heures.
Cette mesure fait suite aux « agissements déstabilisateurs et subversifs de M. Andali, en violation flagrante des principes et obligations que doivent observer les fonctionnaires des Nations Unies et tout diplomate accrédité au Mali, conformément aux conventions internationales pertinentes ».
En effet, explique le gouvernement malien, à l’occasion des différentes sessions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le Mali, les actions de M. Andali, ont consisté à sélectionner des usurpateurs s’arrogeant le titre de représentant de la société civile malienne, en ignorant les autorités et les institutions nationales.
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