Dans un rapport rendu public jeudi 26 novembre, à Genève, l’Agence onusienne estime que la lutte mondiale contre le sida était mal engagée avant que la pandémie de Covid-19 ne frappe, mais la propagation rapide du coronavirus a créé des revers supplémentaires.
Même si certains pays ont réussi à limiter les effets de la pandémie, moins de personnes ont été détectées et moins de soins ont été donnés.
La modélisation de l’impact à long terme de la pandémie sur la lutte contre le VIH montre qu’il pourrait y avoir entre 123.000 et 293.000 nouvelles infections supplémentaires par le VIH entre 2020 et 2022. Et le nouveau coronavirus pourrait être responsable cette année et les deux années suivantes de 69.000 à 148.000 décès supplémentaires liés au sida, a-t-elle précisé.
Winnie Byanyima exhorte les pays à tirer les leçons du sous-investissement dans la santé et à intensifier l’action mondiale pour mettre fin au sida et aux autres pandémies tout en proposant un nouveau dispositif qui, s’il est atteint, rendrait possible l’Objectif de développement durable de réduire de 90% les infections et les décès du VIH d’ici 2030.
concernant ce nouveau dispositif, il s’agit de faire en sorte que 95% des personnes sachent qu’elles sont malades et que 95% de celles-ci soient prises en charge. Et 95% d’entre elles doivent ensuite être débarrassées du virus, a-t-elle fait savoir.
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