Le gouvernement de la République du Mali après avoir appris « les fausses allégations faisant état d’exactions commises par les forces armées maliennes (FAMa), contre des civils, de violation des droits de l’homme et du Droit International Humanitaire » a ordonné jeudi 17 mars 2022, la suspension de la diffusion de RFI et France 24.
Dans un communiqué publié jeudi 17 mars, le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga « rejette catégoriquement les fausses allégations contre les vaillantes forces armées maliennes (FAMa) ».
Le Gouvernement malien vis-à-vis de ce matraquage médiatique en déduit une stratégie savamment préméditée visant à déstabiliser la transition, démoraliser le peuple malien et discréditer les vaillantes FAMa, poursuit le communiqué.
Il rejette de ce fait catégoriquement ces fausses allégations contre les vaillantes FAMa, engage une procédure, conformément aux lois et règlements en vigueur au Mali, pour suspendre jusqu’à nouvel ordre la diffusion de RFI en Ondes courte et FM et de la télévision France-24, ainsi que toutes leurs plateformes digitales sur toute l’étendue du territoire national.
Par la même occasion le gouvernement de la République du Mali interdit à toutes les radios et télévisions nationales, ainsi qu’aux sites d’informations et journaux maliens la rediffusion et/ou la publication des émissions et articles de presse de RFI et de France24 dès l’entrée en vigueur de la mesure de suspension.
Ces fausses allégations ont été publiées respectivement à travers, une déclaration faite le 8 mars 2022, par la haute-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme, Michelle Bachelet, un rapport de l’ONG Human Right Watch, publié le 15 mars et un reportage de RFI, diffusé le 14 et 15 mars.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article