Cette année seuls 24, 83% des candidats sont admis aux différentes sessions du baccalauréat 2019.
Avec un score de 24, 83% contre 26% en 2018, le baccalauréat 2019 est, dit-on, en nette régression.
Ce faible taux d'échec alimente ces derniers temps les débats en Guinée.
Mohamed Ansa Diawara, le porte-parole du Ministère de l'éducation nationale et de l'Alphabétisation situe, lui, les causes de l'échec à trois niveaux.
-La suppression des moyennes annuelles qui accompagnent chaque candidat
-La grève des enseignants qui a duré 3 mois et l'impact négatif des portables largement utilisés par les élèves au lieu d'étudier.
Adrien Gbamy, le responsable en charge de la communication du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée lui réfute les accusations selon lesquels les grèves syndicales ont favorisé ces échecs.
Il signale que cette année plusieurs correcteurs n'ont pas le niveau requis.
El Hadj Amara Balato Keita, proviseur du plus grand lycée de la banlieue de Conakry, enseignant de carrière, lui accuse le système éducatif guinéen qu'il juge quelque peu défaillant.
Selon lui l'enseignant ne se recrute pas dans le tas comme dans certains secteurs. Il faut passer par une école qui forme les enseignants pour en être un a t-il fait remarquer.
Cette année, l'entrée en 7ème année a récolté un taux de 44, 66%, le brevet élémentaire du premier cycle 44, 11% et le bac 24,83.
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