Le pays a rejeté un rapport de Human Rights Watch (HRW) qui accuse les soldats burkinabè d’exactions contre les civils.
Le chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Eric P. Whitaker, a été convoqué jeudi soir par le ministère des Affaires étrangères, a rapporté l’Agence d’informations du Burkina (AIB).
Selon l’agence officielle, une autre note verbale a été envoyée au Haut-commissariat du Royaume-Uni au Burkina Faso avec résidence à Accra au Ghana.
Ces convocations font suite à la publication d’une déclaration conjointe des Etats-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni, reprenant les accusations de massacres de civils, formulées par l’ONG Human Rights Watch (HRW) contre les Forces combattantes burkinabè.
Dans les deux documents, le Burkina Faso s’étonne que les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Unis, « habituellement attachés à la rigueur scientifique, réagissent sur la base d’un rapport aux conclusions hâtives ».
L’ONG HRW a accusé dans un rapport publié fin avril dernier, l’armée burkinabè d’avoir tué des civils en février 2024, dans le Nord du pays.
Dans un communiqué, le gouvernement de la transition a « rejeté et condamné fermement de telles accusations infondées », visant, selon lui, à« jeter le discrédit sur nos forces combattantes engagées sur le champ d’honneur, au péril de leur vie ».
Il a ajouté qu’une enquête judiciaire est en cours depuis le 1er mars 2024. Il a dit « rester fondamentalement attaché à l’idéal de justice et de respect de ses engagements internationaux en matière de droits humains »
Dans la foulée, les autorités de la Transition ont suspendu plusieurs médias internationaux dont APA pour avoir publié des articles sur ce rapport.
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