Selon les informations de RFI, l'attaque a débuté un peu après 14h TU, par des tirs de roquette et d'obus en direction du camp militaire de la Minusma à Tombouctou.
Quelques instants plus tard, deux véhicules chargés d'explosifs, occupés par des assaillants équipés de casques bleus, d'après des informations communiquées par le ministère de la sécurité et de la protection civile, ont tenté de pénétrer à l'intérieur du camp. L’un d’entre eux, aux couleurs des forces armées maliennes, est parvenu à franchir le premier checkpoint, avant de se faire exploser. Le deuxième, siglé du symbole des Nations unies, a été immobilisé.
« Sur les lieux, au niveau du virage de l'aéroport, j'ai remarqué qu'il y avait un premier véhicule, un pick-up blanc avec les insignes des Nations unies qui était arrêté avec son contenu d'explosifs. Je sentais qu'il y avait la panique dans les rangs de la Minusma. On tirait un peu partout », raconte Yéya Tandina, journaliste à Tombouctou, qui s'est rendu sur les lieux une heure après le début de l'attaque.
La Minusma a finalement déclaré la situation « sous contrôle » deux heures et demi après le commencement de l'assaut, même si des opérations de sécurisation ont continué jusque dans la soirée.
Au moins un casque bleu décédé
Au total, plus de 12 roquettes ont été tirées sur les positions des casques bleus et celles de la force française Barkhane. Un soldat de la paix de l’ONU a été tué, on compte également de nombreux blessés dans les rangs des casques bleus et parmi les forces françaises qui, à Tombouctou, sont côte à côte. Au moins deux terroristes ont été tués.
De son côté, le directeur de l'hopital de Tombouctou a affirmé samedi soir avoir pris en charge six civils, dont un enfant de 10 ans. Des riverains du site de la Minusma et des forces Barkhane ont été blessés par des balles perdues.
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