Le directeur en Ouganda de la compagnie de télécommunication a été expulsé vers son pays d'origine, la Belgique. Wim Vanhelleputte est le 4ème responsable de MTN à être expulsé de ce pays d'Afrique de l'Est.
Wim Vanhelleputte a été conduit jusqu'à l'aéroport et obligé de prendre un vol pour la Belgique. Le porte-parole de la police a déclaré que son expulsion entre dans le cadre de la sécurité nationale.
La même raison a été invoquée après l'expulsion en janvier de trois autres cadres supérieurs de MTN. Ils étaient originaires du Rwanda, de la France et de l'Italie.
Les autorités accusent la compagnie de télécommunication de vouloir saper la sécurité nationale ougandaise. Mais la société, qui opère en Afrique et au Moyen-Orient, affirme ne pas avoir été informée des raisons précises de l'expulsion de son directeur en Ouganda.
Expulsée de l'Ouganda, Elsa Mussolini, ex-directrice générale de la société pour les services financiers mobiles, a déclaré avoir été renvoyée à la suite d'accusations selon lesquelles elle aurait financé des activités de l'opposant ougandais Boby Wine.
MTN, une multinationale sud-africaine, a également eu un différend avec le gouvernement ougandais concernant le renouvellement de son permis d'exploitation.
L'organe de régulation des télécommunications avait fixé la taxe de renouvellement à 58 millions de dollars, contre 5 millions de dollars pour les années précédentes.
Le mois dernier, le président Yoweri Museveni a rencontré le président du groupe MTN, Rob Shuter, en marge du Forum économique mondial de Davos.
Après la réunion, le président ougandais avait écrit sur Twitter que la société devait inscrire ses actions à la Bourse des valeurs mobilières en Ouganda, pour s'assurer que certains de ses bénéfices restent dans le pays. Il a également accusé MTN de sous-déclarer le coût des appels en Ouganda pour éviter de payer des taxes.
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