C'est pour éviter la fuite des denrées que le régime militaire au pouvoir a décidé ces interdictions.
Dans le sud du Niger, les épis de mil et les coques de niébé une fois ramassés se retrouvent rapidement sur les étals nigérians. De l'autre côté de la frontière, la ville de Kano est la plaque tournante de ces échanges.
Or au Niger, les stocks de produit agricoles sont faibles. « Une question de temps », nous dit-on. « Ils n'ont pas été reconstitués après notre mise en quarantaine », assure un professionnel du secteur dans le sud du pays, faisant référence aux sanctions imposées par la Cédéao et levées en février dernier.
Les exportations de riz et de mil ont déjà été interdites sur un trimestre l'année dernière. Malgré cela, en tout, 1 500 tonnes de céréales nigériennes et 840 tonnes de niébé ont été exportés en grosse majorité vers le Ghana et le Nigeria.
Les échanges seront toujours autorisés vers les alliés de Niamey, le Mali et le Burkina Faso. décision logique, mais surtout symbolique, de petites quantités seulement sont exportées vers ces pays.
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