Les habitants de Dapchi attendent avec espoir la libération de la dernière des écolières qui étaient enlevées en février dernier par Boko Haram.
Depuis samedi, cette ville située dans le nord-est du Nigeria retient son souffle, dans l'espoir de voir arriver Leah Sharibu, la seule fille encore retenue par les djihadistes.
La nouvelle de son imminente libération suscite beaucoup d'espoir au sein de sa famille et de toute la communauté.
Depuis, Dapchi, unie comme un seul homme, attend avec impatience.
Kachalla Bukar, père de l'une des élèves libérées cette semaine, ne désespère pas.
"On nous a dit qu'elle était en chemin mais elle n'est pas encore arrivée. On attend encore", dit-il en sa qualité de porte-parole de l'association des parents des filles enlevées.
Par mesure de sécurité, les commerçants de la ville avaient été instruits par les autorités de fermer boutique plus tôt.
Selon ses camardes de captivité qui sont libérées, Leah Sharibu, une chrétienne, est retenue par les djihadistes pour avoir refusé de se convertir à l'islam.
Les combattants de Boko Haram avaient libéré mercredi 105 filles d'entre les 111 étudiantes qu'ils avaient enlevées le 19 février dernier à Dapchi, dans l'Etat de Yobe.
Cinq filles avaient été tuées le jour de leur enlèvement.
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