Alors que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé, le 06 juillet 2024, la création de la Confédération des États du Sahel (AES), la Cédéao continue de mener des actions pour qu’ils demeurent dans l’organisation régionale.
Une mission du Parlement de la Cédéao va bientôt séjourner au Burkina, au Mali et au Niger pour mener des négociations avec les autorités de l’AES, a indiqué l’Agence de presse du Nigéria (NAN).
Cette mission a pour objectif de dissuader l’AES de quitter la Cédéao avant le 28 janvier 2025. « Nous allons leur ouvrir les portes pour qu’ils reviennent dans la famille, nous avons besoin d’eux », a déclaré le vice-président du parlement de la Cédéao, Benjamin Kalu, par ailleurs président de la Chambre des représentants du Nigéria.
Au cours d’une réunion du comité conjoint du Parlement de la Cédéao tenue à Abidjan, en Côte d’Ivoire, Benjamin Kalu a déclaré que le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’institution régionale risque d’augmenter les problèmes de sécurité dans la région.
Le dernier sommet des chefs d’État de la Cédéao avait déjà désigné le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue togolais, Faure Gnassingbé pour dissuader ces pays de quitter l’organisation.
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