C'est devenu viral et notoire dans notre pays : la Tchiza ou Tchizambengué. Un phénomène qui est en phase de devenir une véritable pratique dont les praticiens sont les femmes. En effet, la Tchiza est une autre façon d'appeler l'amante d'un homme ( le Tchizo ) marié ou déjà en couple.
Notre pays a découvert cette expression devenue à la mode par biais de l'artiste Shan'l dans son morceau à succès intitulé Tchizambengué. Un morceau au sein duquel elle se comptait à accepter la position d'amante, de deuxième voire de troisième bureau de l'homme, qu'il soit en couple ou marié, bien sûr tant que celui-ci subvenienne à ses besoins comme il le faut.
Faut il y voir une véritable dépravation des moeurs ou un simple effet de mode ? La femme, socle de toute société, devrait-elle se complaire à être la Tchiza au lieu d'être la titulaire ? Bien qu'au Gabon on est facilement influencés par ce qui vient de l'ailleurs, on devrait faire opposition à celà grâce aux valeurs qui sont les nôtres.
C'est un phénomène qui s'apparente à un autre très en vogue actuelle
ment : le placement. Il s'agit de s'attacher les services sexuels d'une femme de votre choix par le biais d'un intermédiaire qui en réalité, est le proxénète. Il est celui qui est chargé de vous mettre en contact avec la fille en contre partie d'une commission.
Les prix varient selon les heures et les pratiques sexuelles que vous voulez réaliser. Il va s'en dire que l'on coure indéniablement vers une chosification sexuelle de la femme dans notre pays. Alors que l'on vit la décennie de la femme gabonaise.
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