Le Caucus des femmes parlementaires organise un atelier à Grand-Bassam pour proposer des recommandations visant à l’introduction de quotas électoraux dans les lois ivoiriennes.
Cette formation qui prend fin vendredi est animée par des experts internationaux indépendants spécialisés dans les questions relatives aux quotas, et des parlementaires d’autres pays ayant une expérience dans l’élaboration et la mise en œuvre de mesures de renforcement de la participation des femmes au parlement. A l’ouverture, la première vice-présidente de l’Assemblée nationale, Sarra Sako Fadika s’est félicité de cette tribune qui vient « à point nommé » dans un contexte de réforme constitutionnelle.
A l’en croire la volonté politique existe pour parvenir à l’égalité et aux droits des femmes en Côte d’Ivoire. Quant à la ministre de la Promotion de la femme et de la famille, Euphrasie Yao, elle a encouragé les femmes à se serrer les coudes car « le moment est favorable » actuellement en Côte d’Ivoire pour régler les questions de genre. « Le nombre de femmes va augmenter au Parlement, je n’en doute pas. Le président de la République et tout le gouvernement sont favorables à la participation des femmes aux postes électifs », a-t-elle assuré. « Il est important que nous puissions parler d’une même voix, nous souder les coudes », a-t-elle insisté avant d’encourager les participants à bien s’engager. Les objectifs de cet atelier consistent à « préparer des propositions d’amendement à la loi électorale visant l’introduction de quotas électoraux et les modalités de leur mise en œuvre, mais aussi de consolider les actions de plaidoyer à mener par les femmes et hommes parlementaires pour faciliter l’adoption des amendements législatifs proposés ».
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